En tant que pièce humide, la salle de bains est soumise à des règles de sécurité très strictes en matière d’électricité, d’appareillages électriques et de chauffage. De façon synthétique, 2 principes de base doivent être scrupuleusement respectés :
1- ne pas pouvoir accéder aux appareils électriques depuis une baignoire ou un receveur de  douche,
2- rendre toute installation électrique obligatoirement étanche et reliée à la terre.

Pour cela, la norme NF C15-100 définit dans la salle de bains, 4 volumes de sécurité qui  englobent et entourent la baignoire ou le bac à douche, à l’intérieur desquels elle impose des restrictions sur les appareillages les appareils électriques :
- le volume 0 : il comprend la baignoire et/ou le bac à douche. Il est formellement interdit d’y installer un appareil ou un circuit électrique.
- le volume 1 : il est situé au dessus de la baignoire et/ou du bac à douche jusqu’à une hauteur de 2,25m. Il est possible d’y installer un éclairage très basse tension 12 V ou un chauffe-eau équipé d’un disjoncteur différentiel 30 mA.
- le volume 2 : il se situe autour de la baignoire et/ou du bac à douche jusqu’à une distance de 60 cm et une hauteur de 3m. Il est possible d’y utiliser des prises et interrupteurs de classe II alimentés par un transformateur de séparation pour l’utilisation d’un rasoir ou d’un sèche-serviettes par exemple.
- le volume 3 : il correspond au reste de la pièce. Il est possible d’y utiliser des appareils électriques de classe I, tels que lave-linge et sèche-linge, branchés sur une prise de terre protégée par un disjoncteur différentiel 30 mA.

De plus, une liaison équipotentielle, c’est-à-dire mettant au même potentiel toutes les parties métalliques, doit relier entre eux et à la terre tous les appareillages (prises et interrupteurs) et appareils électriques (luminaires et machines) de la pièce afin d’éviter tout risque de choc électrique.