

Ce n’est ni un cas de conscience, ni une question de confiance pourtant, car il n’est nullement question ici de mettre en doute la parole de chaque coopérant. Cet état est tout simplement dû au fait que le contrat constitue une preuve écrite plutôt que verbale d’une entente professionnelle.
Plusieurs raisons poussent les intervenants à choisir ce type d’accord et on ne peut que féliciter ceux qui ont toujours opté pour cette alternative ; on ne leur dira jamais assez qu’ils ont fait le bon choix ! Pourquoi ? Premièrement, un contrat est la base même d’une bonne entente entre l’entrepreneur et le propriétaire. Son contenu, sauf erreur, tient compte des besoins de l’un et des conditions de l’autre. Une fois la signature apposée, il devient officiellement clair que chaque partie est en accord.
Deuxièmement, et en rapport avec le premier, le contrat peut éviter toute altercation entre le propriétaire et l’entrepreneur pour la simple raison que ce dernier répertorie de façon détaillée les divers travaux à effectuer évitant ainsi toutes confusions ou méprises. Cela vaut aussi bien pour l’entrepreneur que pour le propriétaire.
Et troisièmement, un contrat, plus que les mots sans doute, oblige les deux parties à accomplir leur engagement. Ses caractéristiques décrivent avec précision les responsabilités de chaque acteur et le contraint à les respecter. Le cas échéant, il peut servir de preuve évidente de non-respect à l’accord convenu. Il est en somme une sorte de garantie aussi bien pour le propriétaire que pour l’entrepreneur.