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Le chauffage au bois : économique et performant

Traditionnellement, on fait souvent référence au bois pour évoquer la chaleur, l’ambiance, le confort ou encore le plaisir des yeux dégagés par ce matériau. Depuis les années 2000, le retour au chauffage au bois est pourtant bien réel avec l’arrivée d’appareils de chauffage à la fois performants, esthétiques et écologiques. Certains fabricants vont même jusqu’à ne plus parler de poêle à bois mais de mobilier de chauffage.

Le chauffage au bois

Malgré des performances encore méconnues, le bois constitue effectivement une énergie de chauffage renouvelable, produite par des appareils de plus en plus perfectionnés capables de rendre nos intérieurs très agréables.
Selon les chiffres de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), la consommation de bois équivaut à la moitié de sa production totale en France et permet une économie annuelle de 10 % des émissions de CO2. De plus, les émissions de CO2 dégagées lors de la combustion sont égales à celles absorbées par une surface de forêt ayant produit la quantité de bois. Son impact est donc neutre sur l’effet de serre.
L’ADEME et les fabricants français ont ainsi élaboré le label ‘flamme verte’ qui vise à promouvoir l’utilisation du bois et des appareils de chauffage au bois performants, en répondant à une charte de qualité sur le rendement et les émissions polluantes.
Prise de conscience écologique, volonté économique, efficacité et esthétique des appareils modernes sont autant de raisons qui contribuent à l’essor de ce marché.

Les cheminées ouvertes 

Les cheminées à foyer ouvert sont surtout appréciées pour leur convivialité et le plaisir de contempler le spectacle du feu. Elles sont très agréables mais ne peuvent constituer qu'un chauffage d'appoint. Les cheminées traditionnelles sont donc souvent exclues de la catégorie des appareils de chauffage au bois performants avec près de 90 % de perte chaleur par le conduit et une consommation considérable de bois.

Aujourd’hui, il existe différents types d’appareils dont le rendement énergétique a fait des progrès considérables.

Les inserts et les foyers fermés

Les inserts et les foyer fermés : ce sont les appareils les plus répandus, notamment en raison de l’insert vitré qui peut s’insérer dans une cheminée existante. Ils permettent de profiter de l’esthétisme convivial d’une cheminée tout en récupérant la chaleur pour la diffuser par convection. L’économie de bois dépasse souvent les 30 % et autant d’émissions polluantes en moins. Les prix des inserts varient de 750 à 2 500 €  et l’autonomie est d’environ 10 heures.

Les poêles à bûches 

Les poêles à bûches : les appareils de conception ancienne présentent un rendement et une autonomie médiocres. Il faut se diriger vers les appareils à double ou post combustion, permettant d’éliminer les gaz de combustion primaires grâce à une arrivée d’air secondaire préchauffé. Selon les types de poêle, turbo, classique ou cheminée, les prix varient de 600 à 4 500 € et l’autonomie de 6 à 12 heures.

Les poêles à accumulation 

La tendance actuelle s’oriente vers les poêles à accumulation avec une distribution de chaleur par rayonnement et une régulation par tirage naturel. Composés de matériaux à forte inertie comme la brique réfractaire revêtue de faïence ou de roche volcanique, ils stockent l’énergie et diffusent lentement la chaleur. L’autonomie atteint jusqu’à 20 heures avec 3 heures de chauffe, mais les prix peuvent aussi dépasser 10 000 €.

Les poêles à granulés 

Les poêles à granulés : le développement de ce type d’appareils de plus en plus perfectionnés s’accroît en raison de leur automatisation et de leur simplicité d’utilisation. Les granulés, obtenus à partir de compression de sciure, sont stockés dans la partie arrière du poêle et une vis sans fin se charge de les amener progressivement dans le foyer, permettant une utilisation en continue. La chaleur est diffusée par rayonnement à travers la masse du poêle et par convection grâce au système de ventilation. En fonction de leur perfectionnement, les prix varient de 5 000 à plus de 12 000 €, et même bien davantage pour certains modèles à plaquettes.

Respecter les règles d'installation 

Concernant l’installation, il est prudent et fortement recommandé de la confier à un artisan expérimenté, en mesure de conseiller sur le choix de l’appareil, d’en assurer la fourniture et la mise en place selon les règles fixées par les documents techniques unifiés (DTU), disponibles auprès du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) ou de l’AFNOR (Association française de normalisation).


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