

Pour financer des travaux, les offres de crédit à moindre coût sont pléthoriques, entre les prêts à taux préférentiels et les économies d’impôts.
Dans la plupart des cas, il s’agit de prêts personnels avec des dénominations et des tarifications qui sont fonction de leurs destinations, comme par exemple le crédit travaux, le crédit voiture, …
Ces prêts font partie du crédit à la consommation dont l’utilisation se fait librement.
Jusqu’à 21 500 euros, il est donc possible de financer ses travaux par un simple crédit à la consommation octroyé par les établissements financiers spécialisés en distribution de crédit.
Au-delà, la loi Scrivener impose de recourir à un crédit immobilier.
Certains dispositifs permettent néanmoins de faire des économies substantielles.
Le prêt Pass-travaux est certainement le plus attrayant : un taux effectif global (TEG) de 1,5% par an sur 10 ans, sans frais de dossier, sans pénalité pour remboursement anticipé, et sans assurance obligatoire.
En dehors des piscines, saunas et cuisines équipées, il permet de financer tout type de travaux mais uniquement dans une résidence principale et jusqu’à 8000 euros par foyer fiscal et 9000 euros si les revenus ne dépassent pas un certain montant.
La seule condition est d’être salarié ou jeune retraité (moins de 5 ans) du secteur privé non agricole.
Actuellement, les crédits à la consommation présentent des taux assez bas en raison d’un marché très concurrencé.
Il est donc important de comparer les offres, en particulier le taux effectif global (TEG), et pourquoi pas les négocier.