 Avec les autres énergies renouvelables constituant une alternative aux combustibles habituels issus de l’énergie fossile (gaz et pétrole), la géothermie se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène et se définit communément comme étant l’exploitation de la chaleur stockée dans le sol pour être utilisée en tant que source d’énergie de chauffage. Le constat semble en effet assez simple : plus on creuse, plus il fait chaud ! A l’échelle domestique, il s’agit évidemment de la géothermie peu profonde à très basse température où la chaleur ne dépasse guère 30°C. Cette chaleur ne provient donc pas des profondeurs de la couche terrestre mais des couches superficielles de la terre qui joue le rôle de source chaude grâce au soleil et au ruissellement de l’eau de pluie.
Avec les autres énergies renouvelables constituant une alternative aux combustibles habituels issus de l’énergie fossile (gaz et pétrole), la géothermie se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène et se définit communément comme étant l’exploitation de la chaleur stockée dans le sol pour être utilisée en tant que source d’énergie de chauffage. Le constat semble en effet assez simple : plus on creuse, plus il fait chaud ! A l’échelle domestique, il s’agit évidemment de la géothermie peu profonde à très basse température où la chaleur ne dépasse guère 30°C. Cette chaleur ne provient donc pas des profondeurs de la couche terrestre mais des couches superficielles de la terre qui joue le rôle de source chaude grâce au soleil et au ruissellement de l’eau de pluie.
Le principe de la pompe à chaleur
Cette technologie s’applique ainsi au chauffage et à la climatisation en utilisant le principe de la pompe à chaleur (PAC) qui consiste à capter la chaleur à basse température, augmenter sa température grâce à un système de compresseur, et la restituer ensuite dans le logement. Le principe de fonctionnement des pompes à chaleur est basé sur deux types de transfert de chaleur : la chaleur puisée dans l’air environnant, pompe à chaleur aérothermique (air/eau ou air/air) et la chaleur puisée dans le sol du jardin ou dans l’eau d’une nappe phréatique par l’intermédiaire de capteurs ou de forages, pompe à chaleur géothermique ou aquathermique (sol/eau ou eau/eau).
Les PAC géothermiques
Les capteurs d'une PAC géothermique sont donc installés dans le sol du jardin selon trois possibilités : ils peuvent être horizontaux, serpentins enterrés à 1 mètre de profondeur, ou verticaux, plongeant jusqu'à 100 mètres de profondeur, ou encore elliptiques, spirales disposées dans des trous de 5 mètres. Les PAC géothermiques sont considérées comme des solutions de chauffage écologique même si elles utilisent un peu d’énergie électrique et un fluide frigorigène pour transférer les calories du sous-sol vers le logement (radiateurs basse température, ballon d’eau chaude, plancher chauffant). Notons que si elles sont équipées d’un dispositif permettant d’inverser le cycle, elles pourront également rafraîchir (pompe à chaleur réversible).
Un investissement important mais rentable
En fonction du système de capteurs choisi, le coût d’installation d’un PAC géothermique va représenter de 80 à 180 € par m2 à chauffer, soit un investissement moyen constaté de 10 000 € pour une maison de 100 m2 et un terrain d’une superficie double de celle à chauffer, soit 200 m2 pour enterrer les capteurs.
Malgré les aides et les incitations fiscales, l’investissement initial reste significatif mais l’utilisation d’un système géothermique permet de diviser par 3 à 5 le montant de la facture de chauffage. Et plus il fait froid, plus son amortissement sera rapide. 
 
                 
                 
                 
                 
        



 
	




