L’intérêt des particuliers en faveur des pompes à chaleur est soutenu par des préoccupations écologiques de plus en plus fortes. Le choix d’une solution de chauffage thermodynamique va ainsi leur permettre d’économiser les énergies fossiles comme le fioul ou le gaz, et l’énergie électrique directe. Mais la mise en place d’une pompe à chaleur reste avant tout une opération technique représentant un investissement substantiel qu’il convient d’étudier très soigneusement. Au-delà de la cohérence de l’offre en matière de prix et de puissance, le choix d’un véritable professionnel, compétent et reconnu, est aussi important que le choix de l’appareil ou de la source thermique adéquate. 
Parmi les différents types de pompe, il est effectivement bien difficile de choisir celle dont le rendement est le plus adapté à la situation.
Choisir une pompe aérothermique
Le choix d’une pompe à chaleur aérothermique est souvent le plus simple et le moins cher. Son installation est possible dans quasiment toutes les situations mais elle n’est pas toujours autonome partout.
Une alternative intéressante
Sur le plan logistique, le choix d’une pompe aérothermique s’impose évidemment en cas d’absence de terrain, ou dès lors qu’il est trop petit pour l’installation de capteurs horizontaux, ou encore que le budget disponible ne permet pas d’envisager des capteurs verticaux plus coûteux. Attention cependant au choix de l’emplacement afin d’éviter les éventuels problèmes de voisinage liés à certaines pompes parfois un peu trop bruyantes.
Sur le plan financier, la pompe aérothermique constitue un investissement plus accessible et implique beaucoup moins de travaux.
La nécessité d’une bonne isolation
Et en terme d’efficacité, il faut rappeler que le rendement d’une pompe à chaleur air dépend de la température extérieure et qu’un chauffage d’appoint est nécessaire chaque fois que la température descend en dessous de 3°C. En revanche, elle peut s’avérer rapidement rentable si l’habitat est bien isolé. Malgré qu’elle ne soit plus éligible au crédit d’impôt, ce choix peut donc s’avérer particulièrement judicieux lors du remplacement d’un système de chauffage existant, surtout si le climat n’est pas trop rigoureux. De plus, elle fonctionne en climatiseur en période estivale.
Choisir une pompe géothermique
En pratique, le choix d'une pompe à chaleur géothermique dépend de la situation locale : superficie du jardin, composition du sol et disponibilité d’eau souterraine.
La situation locale
La surface du terrain conditionne le choix entre des capteurs horizontaux nécessitant une surface de terrain supérieure à 200m2, ou des capteurs verticaux nécessitant une autorisation administrative. Attention également au sol rocheux et aux racines d’arbres qui constituent des obstacles à l’installation d’une pompe géothermique.
La source thermique adéquate
Selon les possibilités, il convient de choisir la source apportant une température la plus élevée possible, ce qui se traduit par une consommation d’énergie moindre de la PAC.
La pompe géothermique est une solution de chauffage écologique qui offre également la fonction de rafraîchissement avec l’inversion du cycle du fluide frigorigène, et la fonction de production d’eau chaude sanitaire en chauffant l’eau du ballon.
Nouveau chauffage ou remplacement de l'existant
Les solutions à privilégier pour l’installation d’une pompe à chaleur sont différentes selon qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’une rénovation.
En construction neuve
Lors d’une nouvelle construction, faire le choix d’une solution de chauffage au moyen d’une pompe à chaleur est idéal car tous les types de pompes peuvent être envisagés. Une des solutions les plus efficaces actuellement est de s’orienter vers un système de diffusion de chaleur basse température de type radiateurs et/ou plancher chauffant. Les PAC basse température permettent en effet d’économiser jusqu’à 75 % d’énergie en comparaison avec les anciennes chaudières conventionnelles.
En rénovation
En remplacement des anciennes chaudières, on peut s’orienter vers certains modèles de PAC haute température qui autorisent l’utilisation du réseau de chauffage existant, dont les radiateurs traditionnels n’avaient pas été conçus pour fonctionner à basse température. Il faut en effet savoir que l’installation d’un plancher chauffant implique des travaux de rénovation importants. Néanmoins, il est toujours préférable de vérifier préalablement l’état de l’isolation de l’habitation et de commencer par des travaux de remise à niveau si besoin.
